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Ce projet rejoint notre volonté de trouver des solutions durables d’emballages dans le but de limiter la production de déchets, optimiser leur recyclage et réduire les matières premières d’origine fossile.
Luc Gauduchon, notre Directeur Innovation Technologique Alimentaire, pilote le projet côté Léa Nature, avec le service Innovation, Recherche & Développement dédié aux packs.

Il nous explique ce projet d’envergure européenne sur les emballages.

 

Qui sont les parties prenantes du projet ?

Nous sommes 20 partenaires impliqués dans ce projet, dont 3 industriels de l’agroalimentaire : un fabricant grec de salades fraîches, un fabricant allemand d’aliments infantiles, et nous-mêmes, concepteur et fabricant d’aliments biologiques.

Parmi les autres partenaires figurent des industriels de l’emballage, des centres techniques, instituts de recherche et universités, un spécialiste de l’étude d’impact environnemental, un spécialiste de la communication, et des académiques.

Au total, 6 pays de l’Union Européenne sont représentés dans ce projet !

 

Quels sont les objectifs du projet MyPack ?

MyPack est un projet européen sur les emballages, qui s’étale sur 42 mois ; il se terminera en avril 2021.

L’objectif est de fournir aux industriels de l’emballage et de l’agroalimentaire des outils et méthodes leur permettant de sélectionner les solutions d’emballages vertueuses, et optimiser leur stratégie de développement commercial.

Les solutions en termes d’emballages doivent prendre en compte :

  • l’efficience environnementale (impact direct de l’emballage, impact sur le gaspillage alimentaire, optimisation du recyclage, préservation de la santé du consommateur) ;
  • l’appropriation par le consommateur ;
  • la faisabilité industrielle.

De nouveaux matériaux et procédés de fabrication d’emballages sont étudiés et développés à petite échelle, évalués en termes d’impact environnemental via une approche multicritères basée sur l’analyse du cycle de vie (ACV) simplifiée.

Au titre de nos engagements en matière d’écoconception des emballages de nos produits alimentaires, en particulier pour notre marque Jardin BiO étic, nous sommes concernés par les objectifs spécifiques des bioplastiques*. À savoir la réduction d’utilisation de plastiques fossiles en amont et la prise en compte de la fin de vie (ou reyclabilité).

Nous testons donc pour notre marque Jardin BiO étic les solutions d’emballages vertueuses développés dans le cadre du projet My Pack.

 

Comment s’est passée l’intégration de Léa Nature dans le projet MyPack ?

Nos engagements depuis 2016 sur la réduction des emballages plastiques sont connus dans le secteur de l’agroalimentaire.
Des responsables académiques de l’agroalimentaire, notamment l’ACTIA (Association de coordination technique pour l’Industrie Agro-Alimentaire), nous ont donc contactés pour faire partie du programme européen Horizon 2020 de financement de la recherche et de l’innovation.

Nous avons présenté un dossier de candidature qui a su convaincre les porteurs du projet MyPack, ainsi que les instances européennes. Léa Nature a ensuite reçu un agrément pour figurer parmi les partenaires du projet et percevoir des subventions européennes, une première pour le Groupe !

C’est un grand honneur pour nous, beaucoup de responsabilités, et une opportunité unique de travailler avec de nouveaux partenaires dans un cadre international de très haut niveau scientifique.

Concrètement, l’intégration de Léa Nature dans le projet MyPack, implique :

  • un engagement fort et durable auprès de nos partenaires du projet;
  • une garantie concernant la bonne prise en compte de leurs besoins et des spécifications claires sur les les nôtres;
  • une participation active aux réunions de consortium et aux groupes de travail;
  • un reporting financier et technique conforme aux règles de l’Union-Européenne.

 

 Quels sont les bénéfices du projet MyPack pour Léa Nature ?

Le premier est une ouverture très forte sur l’extérieur, une voie d’accès à des informations et expertises peu accessibles par ailleurs, qui nous aident à comprendre les enjeux techniques et les risques autour des emballages vertueux, et renforcent nos propres expertises.

Le deuxième est une très forte émulation, liée à un travail dans un environnement multiculturel en anglais, avec des personnes engagées et expertes dans des domaines très variés. C’est une belle aventure humaine, très motivante !

Enfin, et principalement, nous fondons de très gros espoirs dans le développement et l’intégration future dans nos usines d’emballages plus vertueux, fruits de ruptures technologiques auxquelles nous aurons contribué, pour le bénéfice de l’entreprise mais aussi de la société dans son ensemble, donc pour le bien des générations futures. À ce jour, riches de cette toute nouvelle expérience de participation à un projet européen « Horizon 2020 », nous espérons pouvoir transformer l’essai sur l’un ou plusieurs de nos emballages Jardin BiO étic en 2021 ou 2022.

Nous bénéficions aussi d’une enveloppe de 100 000€ sur la durée du projet qui finance notre temps passé, nos coûts de fonctionnement afférents, et – en fin de projet – nos coûts d’essais sur les lignes de production.

 

Le projet s’étale sur 42 mois, quelles sont les étapes ?

Le projet a démarré avec le lot 1, qui consiste à formaliser les spécifications des fabricants de produits impliqués dans le projet.
Nous avons choisi de nous focaliser en priorité sur les biscuits, produits « techniques » (hautes cadences, barrières eau oxygène huile…), permettant d’appliquer ensuite la solution développée à d’autres produits moins complexes.

Nous sommes actuellement au cœur du lot 2 (étude des attentes et perceptions du consommateur) et du lot 3 (étude de l’impact environnemental).

Le lot 4 a démarré depuis un an au niveau des laboratoires et équipes de recherche des industriels de l’emballage : il s’agit de concevoir et développer à échelle laboratoire puis pilote des solutions d’emballage – sous forme de film et barquettes – et vérifier qu’elles répondent aux spécifications issues du lot 1.
Nous espérons tester des premières bobines fin 2019 ou début 2020, et réaliser tout au long de l’année 2020 des essais industriels, suivis de vieillissement et analyses.

Le lot 5 est la phase d’optimisation et d’exploitation : il s’agit d’ajuster et de valider les solutions développées dans le lot 4 en vue de l’exploitation.

En parallèle de ces 5 grandes phases, le projet comprend aussi un volet « communication » (lot 6), un volet « management » (lot 7), et des engagements éthiques (lot 8), qui le structurent du début à la fin.

 

En savoir plus sur le projet MyPack 

 

*Les bioplastiques sont des matériaux d’emballages avec des qualités mécaniques dites « plastiques » (souplesse, étanchéité, résistance…).

Ils intègrent une qualité environnementale en amont (matériau issu de ressources renouvelables) et/ou en aval (matériau compostable).

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